Pour diffusion immédiat
Québec, le 14 janvier 2020 – Renouveler les connaissances et raffermir les compétences
en matière de technologies associées au pavage et à l’entretien des routes au Québec;
telle a été la trame de fond de la récente session de Formation technique annuelle
dispensée par Bitume Québec, en fin d’année 2019, sur une période de deux (2) jours dans
l’enceinte du Musée de la civilisation du Québec, dans le Vieux-Québec.
Les difficultés de formulation du bitume découlant de l’application de la nouvelle norme
MSCR ont été étudiées d’un point de scientifique autant que dans une optique terrain, qui
engendre un impact sur la classification des bitumes imposée, en particulier, par le
ministère des Transports du Québec (MTQ) en 2019. Quelques études de cas ont été
présentées afin de mieux comprendre la complexité et les exigences de la nouvelle norme
qui a aussi fait l’objet d’un forum de discussion sur l’évolution de la science et de
l’industrie.
Selon le président de Bitume Québec, Martin Pelletier, l’implantation de ce nouveau
système d’évaluation des bitumes MSCR ne s’est pas faite sans forcer des changements de
culture et de procédure dont tous les membres de Bitume Québec conviennent qu’il
permet une amélioration de la mesure de recouvrance élastique, tout en développant un
meilleur critère pour la fatigue des chaussées tout en tenant compte de l’inclusion de la
sollicitation par le trafic comme critère, sans négliger la contribution des polymères.
« Cette formation incontournable va sûrement contribuer à améliorer le concept des
chaussés souples et consolider notre place dans l’écosystème de l’entretien et de la
construction de routes et voies d’accès » a poursuivi monsieur Pelletier en rappelant que
le déficit de maintien d’actifs du réseau routier québécois s’est encore agrandi en 2019,
passant à 16,4 milliards (16,4G $) de 11,8 milliards (11,8G $) qu’il était en 2015. Pour
Bitume Québec, l’écart qui ne cesse de grandir est doublement inquiétant quand on pense
que plus de 70 % des déplacements de personnes sur l’ensemble du territoire du Québec
sont effectués par mode routier.
Le président de l’Association s’est déclaré heureux de constater qu’une belle synergie
s’était installée avec les acteurs du monde municipal et que cette conjoncture devrait
inciter le ministère des Transports (MTQ) à entamer un véritable dialogue productif avec
l’industrie qui réclame depuis quelques années, mais, malheureusement en vain, la tenue
d’un 1er Forum national de réhabilitation et d’entretien préventif des routes qui
pourrait sûrement permettre de dégager des avenues d’interventions originales pour
venir à bout de la fragilité et la vulnérabilité du réseau qui risque d’être encore plus mis à
mal avec les effets dévastateurs appréhendés des conditions climatiques de l’hiver 2020.
Le président de Bitume Québec a conclu en disant souhaiter que le MTQ puisse en 2020
cesser de travailler en vase clos et commencer à mettre activement à contribution les
acteurs de l’industrie qui partage les mêmes préoccupations et objectifs face à la santé des
32 000 kilomètres du réseau routier québécois.
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Source : Martin Pelletier – Président, Bitume Québec
Contact : Alexandre Dumas
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